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LES REGISTRES PAROISSIAUX
QUELQUES REPERES HISTORIQUES
Jusqu’en 1792, l’état civil est tenu par le clergé (d’où la désignation de registres paroissiaux ou de catholicité). 
A l’origine, les registres de baptêmes devaient permettre de savoir si les personnes postulant un bénéfice 
ecclésiastique étaient majeures.
L’ordonnance de Villers-Cotterêts d’août 1539 fait obligation à tous les curés de paroisse de consigner 
les baptêmes dans un registre. Cet article est à l’origine de l’état civil français.
Toutefois, à Lyon, la pratique de l’enregistrement des baptêmes est antérieure à 1539 pour la
paroisse de Saint-Pierre-le-Vieux, dont le premier registre date de 1532.
L’ordonnance de Blois (mai 1579), et ses articles 40, 42 et 181, confirment l’obligation de constater
les baptêmes et impose la tenue de registres pour les mariages et les sépultures.
L’ordonnance de Saint-Germain-en-Laye (avril 1667) stipule la tenue en double exemplaire des registres,
certifiés véritables au greffe du juge royal, la minute étant conservée par le curé et la " grosse " remise au
greffe. Elle impose également la signature des actes de baptêmes par les parrains et les marraines, des
actes de mariages par les conjoints et les témoins, des actes de sépulture par deux parents ou amis
présents.
L’édit de 1691, crée des " officiers conservateurs des registres de baptêmes, mariages et sépultures "
dans toutes les villes où existe une justice royale. Ceci oblige alors les curés et vicaires à tenir
des registres distincts pour les églises annexes ou succursales.
La déclaration royale du 9 avril 1736, renouvelle les prescriptions de l’ordonnance de Saint-Germain-en-Laye.
Elle impose la tenue des registres en double exemplaire et le versement du double au greffe du bailliage
ou de la sénéchaussée.
L’arrêt du Conseil du 12 juillet 1746, prescrit la tenue des registres séparés pour les baptêmes et mariages
d’une part et les sépultures de l’autre, afin que ceux-ci puissent être communiqués aux contrôleurs du
Domaine.
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Au début du Vè siècle l’empire romain, qui règne sur la Gaule, doit subir de terribles invasions des
Burgondes, Suèves, Wisigoths et Francs.
Les Burgondes s’installent en Savoie, les Bretons en Armorique, les Wisigoths en Aquitaine.
En 392, un général franc, Arbogast se fait proclamer empereur. En 451, grâce à Aetius, aidé par les
Wisigoths, les Romains battent Attila et ses Huns aux Champs catalauniques.
On situe donc le commencement du royaume de France à l’avènement de Clovis, en 481, c’est-à-dire
après que le dernier empereur romain Romulus eut été détrôné en l’an 476 de notre ère.
On compte trois dynasties :
les Mérovingiens de 481 à 639
les Carolingiens de 751 à 987 
les Capétiens de 987 à 1328.
Et quatre branches issues des Capétiens : 
les Valois directs de 1328 à 1498
les Valois indirects (composés des Valois-Orléans de 1498 à 1515 et des Valois-Angoulême de 1515 à 1589)
les Bourbons de 1589 à 1830 et les Orléans de 1830 à 1848.
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